Le coq jupon et le cheval

Le coq jupon  et le cheval jupons n’ont  pas la même célébrité que les Reuze mais leur rôle reste néanmoins un élément essentiel du carnaval de Cassel

Le coq-jupon tire ses origines des traditionnels combats de coqs qui étaient intégrés au folklore carnavalesque lors des mardis-gras 1874, 1876 et 1879 notamment.

En 1874, on y mentionne la présence exceptionnelle d’un coq géant. Le descriptif de ce coq correspond à l’actuel que nous connaissons ; ce qui ferait naître notre coq-jupon fort probablement cette année là.

Un article de l’indicateur de 1883 nous signale la présence du coq-jupon dans la garde d’honneur du Reuze, fonction qu’il partage depuis avec le cheval-jupon.

Par la suite, il prend le nom de « coq des communiers flamands », rendant hommage aux rebelles flamands qui se sont opposés au Roi de France lors de la seconde bataille de Cassel en 1328.

La phrase « Quand ce coq icy chantera, le Roy Cassel conquestera » est une citation du rebelle Nicolas Zannekin pour se moquer de l’envahisseur français.

Le cheval-jupon est bien plus ancien. Il date de 1838. Alexis Bafcop en représente un dans sa peinture du carnaval de Cassel de 1876. À l’instar du coq-jupon, il effectue également l’ouverture du cortège des géants.

Classés monuments historiques, le coq et le cheval ont été dupliqués en 2005 par soucis de conservation.

Ils sont accompagnés des Hapchemans, vêtus de peau de bête, repérable à leur coiffe originale et à leur hache. Ce rôle était autrefois dévolu aux sapeurs-pompiers.

Cet ensemble précède l’harmonie et les grosses têtes.  On peut donc dire que Reuze Papa et Reuze Maman sortent avec une belle escorte…

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